Source Anne-Sophie Gamelin
La filière de la parfumerie et de la cosmétique recense chaque année 29 000 étudiants ou apprentis formés en alternance ou formation continue. Dans cette période post-COVID qui a frappé de plein fouet l’économie de notre pays, décrocher un contrat d’apprentissage relève du parcours du combattant pour des milliers de jeunes. Les entreprises peinant à s’engager dans un contexte incertain. C’est pourquoi le gouvernement, en concertation avec les partenaires sociaux, a pris des mesures en faveur du financement et de la relance de l’apprentissage.
Ainsi, une aide exceptionnelle à l’embauche d’un apprenti sera versée entre le 1er juillet 2020 et le 28 février 2021 à toutes les entreprises, quels que soient leurs effectifs, mais avec une obligation pour celles de plus de 250 salariés d’avoir 5 % d’alternants dans leurs effectifs en 2021.
Cette aide s’élèvera à 5000 € par an pour les apprentis de moins de 18 ans et à 8000 € par an pour les plus de 18 ans.
Les coûts relatifs à la prise en charge de la première année d’apprentissage deviennent ainsi quasi nuls pour l’entreprise.
Dans un communiqué commun, la Cosmetic Valley, la FEBEA, la CNEP, l’UPB et la FFEEP se félicitent de cette initiative du gouvernement. Les CFA, les écoles et les entreprises de la filière cosmétique/parfumerie se mobilisent d’ores et déjà pour répondre aux besoins des futurs apprentis avec, pour objectif, de permettre à 10 000 jeunes de rejoindre ce secteur. Les élèves en alternance n’ayant pas encore trouvé de contrats peuvent donc aborder la rentrée prochaine avec davantage de sérénité.
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